Un Géant, chassé de son marais, perd ses pouvoirs et est transformé un corbeau. Charles, un naturaliste qui s'intéresse aux créatures magiques, rencontre le Géant et finit par accepter de l'aider à reconquérir son marais.

Devant le constat de l'échec de ses premiers essais, le narrateur de cette histoire tente de rendre compte de son travail et de ses doutes.
Ce projet au ton libre rend compte de ce que réaliser une biographie met en jeu : bibliographie, positionnement personnel, contexte. Henry Darger et moins le sujet que le matériau de base qui me permet de mettre en forme ce récit.

Un âne anthropomorphe, dans la montagne, en recueille un autre, blessé. Ce dernier découvre qu’il est face à une personne bourrue, qu’il peine à cerner.
« Méchant comme un âne » est réalisé en pointe sèche, chaque case étant dessinée par la cuvette que laissent les plaques après impression. J’essaye d’apporter une attention particulière à la décomposition de la séquence pour y faire durer le temps.

Cette bande dessinée conte les périgrinations d’un géant chassé de son marais par des hommes qui voulaient s’y installer. Équipé d’une tête de poisson et d’une hache, il devient véritablement monstrueux et reprend sa place par la terreur.
L’utilisation d’un format à l’italienne enferme le géant alors qu’il permet aux espaces de se libérer, accentuant son malaise, lui qui est le plus souvent contraint par le décor.

Cette histoire met en scène un trompettiste itinérant qui fait apparaître les rêves lorsqu’il joue.
Oscillant entre BD et illustration, ce projet tente de faire cohabiter des écritures très différentes à l’encre et au numérique, superposant des personnages cadrés dans des cases, réalistes, et des créatures bien plus libres et éthérées.